Questions le plus fréquemment posées
Ce sont toutes sortes de gens – d’expériences et de milieux sociaux différents. Plus de 95 pour cent des alcooliques ont une famille, des amis et un emploi. Ils peuvent fonctionner relativement bien, mais certains aspects de leur vie peuvent en souffrir. Leur consommation d’alcool est la cause d’un problème croissant et continuel dans leur vie et dans la vie de ceux qu’ils côtoient.
Les Groupes Familiaux Al‑Anon ont un but premier : aider les familles et les amis des alcooliques. Toutefois, le sondage de 2018 effectué auprès des membres Al‑Anon rapporte que 35 % des membres sont allés à Al‑Anon pour la première fois en raison de troubles liés à la consommation de drogues d’un parent ou d’un ami. Le sondage a également montré que 78 % de ces membres ont par suite réalisé que la consommation d’alcool d’une autre personne avait eu un impact négatif sur leur vie. Vous pouvez essayer les réunions Al‑Anon pour déterminer si le programme pourrait vous aider. Vous pouvez également trouver de l’aide auprès de Nar‑Anon, un programme pour ceux et celles qui sont affectés par la dépendance aux drogues d’une autre personne. Visitez leur site Web à : nar‑anon.org.
On n’a pas besoin de rendez-vous pour assister aux réunions. À Al-Anon, on n’utilise pas de liste d’inscription et on ne répertorie pas la fréquence de participation. La fréquence à laquelle vous participez aux réunions est votre choix; il n’y a aucune obligation. Vous pouvez choisir de partager votre nom au complet ou non.
Al-Anon n’est pas un programme pour aider à trouver ou maintenir la sobriété. C’est un programme dont le but est d’aider les familles des alcooliques à se rétablir des conséquences de la consommation d’alcool d’une autre personne.
Le but premier d’Al‑Anon est de fournir du soutien aux amis et aux familles des alcooliques. Dans un sondage récent effectué auprès des membres Al‑Anon, 35 % de nos membres ont dit avoir rejoint notre programme en raison de la dépendance aux drogues d’un être cher et qu’ils ont vu leur vie s’améliorer depuis qu’ils assistent aux réunions.
Il y a un autre programme, Nar‑Anon, qui est pour les personnes affectées par la dépendance aux drogues d’un être cher. Vous pouvez visiter leur site Web ici : nar‑anon.org. Vous pouvez également essayer les réunions Al‑Anon, puis décider si le programme Al‑Anon pourrait vous aider.
L’alcoolisme est un mal familial. Cette maladie affecte tous ceux qui sont dans une relation avec un buveur problème. Les personnes qui ont des rapports étroits avec l’alcoolique sont les plus affectées, et les gens qui sont le plus profondément atteints par le comportement d’une autre personne sont ceux qui lui portent le plus d’affection. Nous réagissons au comportement de l’alcoolique. Nous nous concentrons sur eux, ce qu’ils font, où ils sont et combien de verres d’alcool ils ont ingurgités. Nous essayons de contrôler leur consommation. Nous nous sentons responsables de ce qui arrive, et nous endossons les maux et la culpabilité de l’alcoolique. Nous pouvons devenir aussi dépendants de l’alcoolique, que l’alcoolique de l’alcool. Nous aussi pouvons devenir malades.
Plusieurs parmi ceux qui se sont tournés vers Al-Anon, l’ont fait en désespoir de cause, incapables de croire en la possibilité d’un changement. Nous voulons que notre vie soit différente, mais tout ce que nous avons essayé n’a rien changé. Nous venons tous à Al-Anon parce que, ce que nous désirons, ce dont nous avons besoin, c’est de l’aide.
Dans Al-Anon et Alateen les membres partagent entre eux leur propre expérience, leur force et leur espoir. Si vous ne rencontrez personne qui se trouve dans une situation exactement comme celle que vous vivez, vous en rencontrerez d’autres qui partagent vos sentiments et vos frustrations. Nous nous réunissons pour apprendre un meilleur mode de vie, pour trouver le bonheur; que l’alcoolique boive encore ou non.
Les raisons pour lesquelles certaines personnes hésitent à se rendre à leur première réunion sont variées.
L’une des raisons principales est la suivante: leur implication dans les situations stressantes est telle qu’ils ont du mal à rompre avec des modèles de comportement qui sont profondément enracinés.
D’un côté, nous savons que nous pouvons trouver une solution viable là où nous n’avons pas encore regardé; mais de l’autre, essayer une chose qui semble complètement nouvelle peut être intimidant.
Plusieurs membres Al-Anon ont été confrontés, pendant de nombreuses années, aux défis et aux conséquences d’une vie dans le contexte de l’alcoolisme. Il est souvent plus simple d’imaginer des difficultés persistantes plutôt qu’une solution efficace. C’est la raison pour laquelle il est facile de trouver une multitude d’excuses pour ne pas assister à une réunion.
Si assister à une réunion Al-Anon vous rend vraiment nerveux, vous n’êtes pas seul. Beaucoup de gens ont ressenti la même chose. Mais vaincre cette réticence offre une opportunité de progrès individuel, la première parmi plusieurs que le programme Al-Anon nous offre. C’est le premier pas sur le chemin du rétablissement.
Ne vous concentrez pas sur la question de savoir si vous désirez ou non devenir un « membre ». Allez simplement visiter plusieurs réunions pour obtenir de l’information et écouter comment les membres surmontent leurs problèmes avec les buveurs problèmes. Peut-être leur expérience vécue vous apportera-t-elle quelque chose?
L’anonymat est un des principes de base du programme Al-Anon. Les réunions sont confidentielles et nous ne révélons pas l’identité des gens que nous voyons aux réunions, pas plus que nous ne répétons ce que nous y entendons.
Al-Anon peut être inscrit dans votre annuaire téléphonique local. Les villes dans lesquelles il y a des Services d’information locaux sont répertoriées sur notre site Web. Plusieurs de ces villes affichent les informations sur les réunions sur leur site Web. Pour obtenir des informations sur les réunions au Canada, aux États-Unis et à Porto Rico, vous pouvez composer le 1 888 4AL-ANON (1 888 425-2666).
Il n’y a ni cotisation ni frais d’inscription aux groupes Al-Anon et Alateen. La plupart des groupes font une collecte et nous donnons sur une base volontaire, dans la mesure de nos moyens. Cet argent est utilisé pour payer le loyer, pour procurer au groupe de la documentation et pour supporter financièrement nos centres de services aux niveaux local et mondial.
Il n’est pas nécessaire de donner un préavis pour assister aux réunions Al-Anon ou Alateen. La plupart des groupes Al-Anon ont un membre qui peut être contacté pour obtenir des informations concernant le groupe, notre programme en général ou des renseignements pour se rendre à la réunion. De nombreux groupes Alateen se réunissent au même endroit et à la même heure qu’un groupe Al-Anon. Les réunions Alateen sont réservées aux adolescents. (Note : certains groupes Alateen accueillent aussi les pré-adolescents.)
Les Groupes Familiaux Al-Anon sont une fraternité à caractère spirituel, non à caractère religieux. Nous prenons grand soin d’éviter toute discussion sur des croyances religieuses spécifiques, et les membres de toutes les croyances (ou ceux qui n’en ont aucune) sont les bienvenus. Nos Douze Étapes nous incitent à trouver « Une Puissance supérieure à nous-mêmes » pour nous aider à résoudre nos problèmes et trouver la sérénité. Chaque membre est libre de définir cette puissance dans ses propres mots et à sa façon.
C’est votre choix de parler ou non durant les réunions. Les nouveaux venus sont accueillis aux réunions, généralement ils reçoivent de la documentation et une liste des réunions dans la localité, et sont invités à s’asseoir et à écouter. Quelques groupes ont des réunions destinées spécialement aux nouveaux venus. Les membres sont disponibles pour répondre aux questions avant et après la réunion.
Les membres Al-Anon et Alateen sont des gens comme vous et moi – des personnes qui ont été affectées par la consommation d’alcool d’une autre personne. Ce sont des parents, des enfants, des épouses, des époux, des compagnons ou compagnes de vie, des sœurs, des frères, d’autres membres de la famille, des amis, des employeurs, des employés, des collègues de travail de personnes alcooliques. Peu importe la situation que nous avons vécue, nous avons un lien commun : nous jugeons que notre vie a été profondément affectée par la consommation d’alcool d’une autre personne.
L’alcoolisme est reconnu comme une maladie dont l’un des symptômes est un désir incontrôlable de boire. Son évolution peut être arrêtée, mais elle ne se guérit pas. L’alcoolisme est une maladie progressive, et tant que l’alcoolique continuera de boire, son besoin s’accentuera. Le seul moyen d’enrayer l’alcoolisme, c’est l’abstinence totale. L’alcoolisme affecte toute la famille; en fait, toute personne qui est en contact avec l’alcoolique est affectée. Malheureusement, la seule personne qui peut faire cesser l’alcoolique de boire c’est la personne alcoolique elle-même.